À propos du cabinet July Advisory
se mettre au service des révolutions à venir.
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- La responsabilité : « Primum non nocere », d’abord, ne pas nuire, c’est-à-dire lutter contre les impacts négatifs d’une activité et œuvrer pour son caractère durable.
- La contribution régénératrice : ensuite, et surtout, être en harmonie avec le vivant et replacer la vie, humaine et non humaine, au centre des préoccupations de toute activité.
La fondatrice, Marianne Carpentier
Diplômée de l’Essec, Marianne a travaillé pendant quatre ans en banque d’investissement avant de rejoindre le conseil en stratégie où elle a accompagné de grands groupes dans le secteur de la finance, des services et de l’industrie entre 2018 et 2022.
Sensible aux enjeux environnementaux et sociaux et au rôle majeur du secteur privé et de la finance dans la redéfinition des modèles économiques, elle s’est spécialisée en RSE depuis 2020.
Le Manifeste July Advisory
Il n’est pas possible de vivre dans un monde fini comme si ses ressources étaient illimitées. Tout d’abord parce que les réserves naturelles ont des limites physiques : c’est le cas des matières fossiles, des minerais ou de l’eau douce. Ensuite parce que l’utilisation massive de ces ressources dans un temps limité dérègle des équilibres complexes : l’émission excessive de gaz à effet de serre provoque ainsi, entre autres, le changement climatique, l’acidification des océans et la pollution de l’air. Ces perturbations menacent à leur tour la biodiversité, qui est également touchée par d’autres déséquilibres : déforestation, perturbation du cycle de l’eau, pollution plastique etc. La complexité de ces phénomènes corrélés les uns aux autres implique d’adopter une pensée systémique. Le problème ne se limite donc pas à la seule question des gaz à effet de serre et au changement climatique mais il doit inclure l’ensemble des systèmes planétaires comme la diversité biologique des êtres vivants, les cycles de l’eau, du carbone, de l’azote et du phosphore, l’usage des terres ou la qualité de l’air.
Alors que nous arrivons au bout d’un cycle que l’on pourrait appeler modernité, la question se pose de l’héritage d’une telle séquence historique. Le constat n’est pas seulement un échec : en l’espace de deux siècles la plupart des indicateurs de développement humain ont progressé. L’extrême pauvreté, qui concernait 85% de la population mondiale en 1800 ne toucherait aujourd’hui plus que 10% de la population. La part des enfants soumis à du travail forcé a été divisée par trois depuis 1950 – même si elle demeure toujours trop élevée, à 10%, et que les progrès ont nettement ralenti depuis 20 ans. A la fin du XIXème siècle, seuls quelques pays accordaient partiellement ou provisoirement un droit de vote aux femmes ; c’est la quasi-totalité des pays où le vote est pratiqué aujourd’hui. Au niveau mondial, l’espérance de vie a progressé de 20 ans entre 1960 et 2020.
Il ne s’agit donc ni de s’illusionner sur les dégâts causés par nos modèles de développement, ni d’oublier les immenses progrès humains que ceux-ci ont permis d’accomplir. Une troisième voie, souhaitable, consiste à prendre en compte les impasses actuelles, à redéfinir ce que nous souhaitons conserver de l’époque moderne pour préparer un futur durable et heureux, dès aujourd’hui et pour les générations futures.
Ainsi, c’est par la conscience claire de l’état actuel du monde fondée sur la science – notamment via les rapports du GIEC pour le climat, de l’IPBES pour la biodiversité, les travaux sur les limites planétaires ou l’empreinte environnementale – et dans une volonté optimiste et ambitieuse de contribuer à un futur soutenable que July inscrit son action.